METS TA CAPTCHA ! IL FLOOD DEHORS.

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Ou comment l'homo webiens se retrouve, plissant des yeux devant son écran, à essayer de décrypter une miniature d'art moderne.

Le captcha ce sont ces petites images que vous devez décrypter pour récupérer le code et le saisir dans un formulaire internet (inscription à un site, validation s'un commentaire...). Pour ceux et celles qui aiment les belles définitions, le CAPTCHA est un acronyme pour "Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart" (ou "test de Turing permettant de différencier de manière automatisée un utilisateur humain d'un ordinateur").

Si ce truc a été inventé à la base pour rendre la vie dure aux programmes informatiques, chargés de récupérer de l'information sur le web ou spammer des sites, il faut avouer qu'il ne facilite pas non plus la vie des internautes. Entre les deux « v » vicieusement collés l'un à l'autre, les « q » dont la queue se perd dans une volute, les « t » dont la barre s'est engluée dans un trait vertical, nous nous sentons, quelques fois, un peu démunis.

Il m'est déjà arrivé, après trois tentatives, de quitter un site... faute d'avoir été reconnue comme un être humain par une machine. La vie au XXIème siècle vaut vraiment la peine d'être vécue.

Une chose est certaine, il ne vaut mieux pas être bourré pour se confronter aux tests Captcha. Ce concept pourrait d'ailleurs être récupéré par les constructeurs d'automobiles.

Bon, ne loupez pas mon prochain article qui paraîtra en décembre 2014 ;o)

 


 

MON BLOG ME MANQUE

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Et il manque aussi à certains de mes amis qui suivaient avec assiduité mes écrits. Deux constatations qui m’amènent aujourd’hui à rouvrir Bouarf.

J’ai amputé ce blog des derniers commentaires. C’est un choix de modération dont tout administrateur peut user lorsqu’il juge que le contenu n’est pas en adéquation avec ce qu’il désire proposer à ses lecteurs. J’aurais dû le faire il y a 5 mois sans me poser de questions. Mais vous connaissez la métaphore de la goutte d’eau, j’avais beaucoup de soucis à gérer dans ma vie réelle à l’époque et en voir s’en rajouter virtuellement était bien la dernière chose pour laquelle j’avais de l’énergie à dépenser.

Ce site a été créé avant tout pour faire sourire, quelques fois pour faire réfléchir, le tout dans une ambiance sympathique. La question que se pose, un jour ou l’autre, tout blogger persévérant c’est : comment éviter les débordements ? La formule de Viabloga pour laquelle j’ai opté est l’offre collaborative. Elle permet une gestion très fine des groupes, des membres et de leurs droits. Ces options, je vais désormais les utiliser pour la gestion de ce site. En clair, il faudra désormais être membre validé pour pouvoir poster un commentaire. Une contrainte bien légère si on considère que ceux qui commentent sont majoritairement des habitués des lieux. Evidemment ce n’est pas une barrière étanche, mais c’est toujours mieux que rien.

Plus d’une fois, au hasard de mes surfs, je me suis dit : « Ah mince ! Dommage que je n’ai plus mon blog, il y avait de quoi dire là ». Plusieurs fois, au hasard de mes pérégrinations dans la vie réelle, la même réflexion m’est venue.

Autant dire que je vous reviens avec un stock d’observations et de constatations, qui se transformeront au fil du temps, en mots, en phrases, en articles...

 


 

LA GUERRE DES MONDES : DU BRUIT MAIS PAS TROP

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Il y a des films qui portent à réfléchir sur le sens profond de l’humanité et sur la fragilité de l’espèce ; la dernière version de la Guerre des Mondes en fait partie. Mais au-delà de cette histoire imaginée par Herbert George Wells, j’en viens à aborder cette dernière adaptation cinématographique parce que les effets incohérents sont très réussis…

Fan de science fiction et de fantasy, je ne pouvais qu’aller voir ce film.
Au cinéma, en une séance, j’ai eu à peine le temps de me rassasier d’effets spéciaux et de m’interroger sur mon statut potentiel de cafard que des extra-terrestres pourraient désintégrer en une fraction de seconde, si il leur en prenaient l’envie.
Ici point de Bruce Willis intervenant pour sauver le monde, le personnage principal (Tom Cruise) court comme un lapin dans le même sens que la foule apeurée. Les héros de la fin, ou plutôt les héroïnes, sont des bactéries sans débardeur et sont internationales.

Quelques mois plus tard, est arrivé le DVD à la maison. Un visionnage at home et décontracté, sans les 85 dB d’une salle de ciné ça aide, permet de s’attacher un peu plus aux détails.

Tout le monde connaît plus ou moins le concept de ce film, on va donc passer directement à la narration de certaines nouveautés de cette version.

Ray Ferrier (Tom Cruise donc), est un docker divorcé qui se retrouve pour une journée et une nuit avec ses enfants, un garçon de 17 ans et une fille de 11 ans. Arrive une espèce d’orage, pas catholique, pratiquement au-dessus de son jardin. Ray sort avec sa fille, dans le dit jardin, pour regarder cet étrange phénomène. Tombent alors des éclairs, toujours au même endroit, à quelques centaines de mètres de leur point de vision. Sa fille a peur, du coup ils rentrent se mettre à l’abri, et continuent de regarder, la foudre s’abattre, par la baie vitrée du salon/salle à manger. Ils sont aux premières loges, les éclairs tombent pile poil face à cette baie vitrée (ça fait partie des avantages quand on est le personnage principal d’un film, on est toujours bien placé pour voir les trucs et en plus on vit jusqu'à la fin).

Suite à cet étrange phénomène, il n’y a plus d’électricité, de réseau GMS et de voitures qui fonctionnent. Ray sort de chez lui (3 minutes max après la fin du dernier éclair) et croise son fils, qui revient à pieds (logique plus de voiture) et qui lui raconte qu’il était juste vers l'endroit où la foudre a frappé. Ray se rend donc au point d’impact, à pieds et en hâtant juste un peu le pas. En passant, il répond à un garagiste qui lui demande son avis, et lui dit qu’il faut essayer de changer le contacteur d’une voiture.
Le fameux point d’impact est à un carrefour et il en sort, dès que Ray sera sur place bien sûr, une machine très très haute sur pattes (à peu près aussi haute qu’un bâtiment de 8 étages à vue de nez). C’est un tripode. On apprendra plus tard que ces machines n’ont pu être enterrées que bien avant que l’homme ne prenne sa place de dominant dans la chaîne alimentaire. Une chance que ce tripode ait été enterré pile poil en dessous d’un futur carrefour, sous l’Empire State Building m’est avis que la manœuvre de « défouissement » aurait été un peu plus coton. Mais bon, on peut se dire que, peut-être, qu’il y en avait aussi sous les grandes constructions et que celles-ci n’ont pas été activées à cause de leur position.
Alors une machine pareille qui sort du sol, ça fait du bruit. D’abord elle a cassé le bitume, ensuite elle a fait tourner tout le carrefour et réduit en ruine une partie des immeubles à proximité immédiate, puis une borne incendie saute en créant un geyser… La machine te dégage aussi un nuage de poussière pas possible , et on la voit de loin. Ce n’est pas moi qui l’invente, il y a un plan pour nous faire prendre conscience de la hauteur de l’engin. Le tripode, lui-même, émet ensuite un son qui ressemble à celui d’une corne de brume de pétrolier mâtiné d’une basse d’orgue, bref le genre de truc qui s’entend de loin, aussi. Pour rester dans les décibels et dans le visuel, notons que les rayons bleus désintégrateurs flashent bien et que le tripode ne se gêne pas pour faire exploser habitations et magasins alentours. Ray court, arrive à échapper à l’horreur, rentre chez lui et là ces deux enfants qui étaient dans la maison tranquilles (la maison qui a une baie vitrée d’où on pouvait super bien voir les éclairs tomber et qui se trouve à 3 minutes à pieds du lieu des évenements) demandent sans grand affolement en voyant qu'il n'a pas l'air dans son assiette : mais qu’est-ce qui se passe ?
Ca doit être ça qu’on appelle la magie du cinéma… [suite]

Notez bien qu’ils ne sont pas les seuls à tomber des nues, le fameux garagiste dont la conscience professionnelle est sans limite, s’offusquera bien fort du fait que Ray vole la voiture d’un de ses clients (eh oui c’était bien le contacteur qu’il fallait remplacer). Lui non plus n’a apparemment pas entendu les explosions, quant au fait que des gens hurlent et courent dans tous les sens, c’est pas son problème, il a un garage à faire tourner.

Ray prend la voiture quand même et va avec ses deux enfants chez son ex femme. Au passage, un bon point pour la scène dans la voiture sur l’autoroute, le travelling est un chef d’oeuvre. Chez ex femme, il n’y a personne mais tout est ouvert et la plupart des lumières allumées. Mais il y a une explication rationnelle à ça, elle est partie avec son nouveau mari à Boston. Ray décide qu’il faut passer la nuit dans l’immense sous-sol. Des éclairs se repointent puis un bruit pas possible s’ensuit. On saura au matin que c’est un boing (747 je pense, ma spécialité n’est pas l’aéronautique) qui est tombé à côté de la maison. Quand j’écris à côté, je n’exagère pas du tout, d’ailleurs une partie de la baraque est à ciel ouvert et un réacteur est carrément dans le salon. Je n’ai jamais été une terreur en physique, mais je peine à croire qu’un réacteur de 747, tombant à 50 cm d’une délicate table d’appoint, la laisse intacte et surtout exactement à la même place. Il y a eu des flammes bien sûr et aussi du souffle, mais ceux-ci ne se sont acharnés qu’après le sous sol où tout est noirci et sans dessus dessous.

Passons à la scène des paniers. Les méchants extra-terrestres ne se contentent pas de désintégrer la population, ils attrapent aussi des spécimens pour en faire de l’engrais. Pour cela ils sont bien équipés. Ils prennent les gens avec les bras-tentacules de leurs machines, et les mettent dans des espèces de soucoupes grillagées qui sont au nombre de deux et suspendues sous les flancs des tripodes. De temps en temps, un autre bras-tentacule vient agripper un des malheureux stockés là et le hisse en le faisant passer par ce qui ressemble à un trou de balle (sorry mais je ne trouve pas de métaphore plus explicite). Heureux hasard, je vous rappelle que les tripodes ont été amenés et enterrés bien avant la naissance de l’humanité, cet organe de tripode a les dimensions idéales pour y faire passer un être humain de gabarit moyen. Si l’évolution nous avait dotés d’une stature plus imposante, ces extra-terrestres n’auraient pas eu l’air cons avec leur super matos. Donc, si ça peut consoler les personnes qui se lamentent à propos de leur surpoids, sachez que quand la guerre des mondes arrivera, seuls les minces seront transformés en engrais.

A part ça, le film est bien découpé et les heures de visionnage passent très vite (pas comme avec King Kong où on se demande quand est-ce que ce dernier va enfin monter sur un gratte-ciel et nous permettre de sortir pour manger un morceau).
Il faut juste faire attention à ne pas être trop cohérent pour pouvoir apprécier la Guerre des Mondes totalement.

 


 

JE T'AI PAS PTOSé A TOI D'ABORD

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Personne n’a peur de vieillir et de se voir vieillir… jusqu’à 35/40 ans. C’est quand apparaissent les premiers signes qu’on commence à comprendre que ça va nous arriver à nous aussi.

Les deux premiers signes du vieillissement sont les rides, en général du sourire ce qui est plutôt sympa, et les cheveux blancs qui sont déjà beaucoup moins drôles.
Bon, pour les cheveux blancs il y a les teintures ; cancérigènes, comme ça on ne vieillira pas trop. Pour les rides, on se tartine de crèmes diverses en se donnant bonne conscience et de toutes manières ça ne fait pas de mal à la peau.

Le web étant un formidable outil d’information, on ne va pas se gêner pour en glaner à propos de nos premiers dégâts matériels.

« crème rides » sur Google, nous donne 1 280 000… on est pas rendus… « crèmes rides efficace » nous permet de ramener le nombre à 50 100. Comme quoi, il n’y a pas que de la publicité mensongère. « Enlever les rides », nous donne 67 000 résultats, et affiche surtout beaucoup de pages menant à des forums. Or un forum c’est constitué d’écrits d’ lambda, autrement dit des gens comme vous et moi qui ne sont pas là pour vanter commercialement une technique. Encore qu’il faut se méfier, car certains, ayant sûrement eu le même raisonnement, en profitent pour essayer de promulguer les bienfaits de leur camelote.

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COMDAMNES A LA SEDUCTION A PERPETUITE [fin]

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Et nous n’avons pas seulement à lutter uniquement contre les changements intervenus dans nos sociétés, nos instincts ataviques et les traces laissées par notre enfance ; car la biologie et la chimie ont également leur importance.

« Désolée chéri, tes phéromones m’avaient attirée comme aucune autres, mais tu ne produis pas assez de phényléthylamine et de dopamine et du coup mes propres taux sont en chute libre. La sécrétion d’ocytocine aurait pu sauver notre couple, mais je manque d’attention et de tendresse et je n’arrive plus à en produire assez non plus. Dommage, j’aurais aimé que nous secrétions des endorphines pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort nous sépare. »

La phényléthylamine est une hormone de la classe des amphétamines que nous produisons en grande quantité quand nous sommes amoureux. Ses effets sont la joie voire l’euphorie. Une carence en phényléthylamine constituerait un facteur important de la dépression.

La dopamine est un neurotransmetteur entre le cerveau et l'hypophyse. Elle pourrait s’assimiler à un signal de bonheur et de bien-être qui nous pousse ensuite à répéter l’expérience. Les stimulations amoureuses, érotiques et sexuelles entraînent la sécrétion de dopamine, et donc la production de testostérone, aussi bien chez l’homme que la femme, ce qui aura pour effet d’augmenter la circulation du sang dans les organes sexuels, autrement dit : déclencher une érection ou une lubrification.

L'ocytocine est sécrétée durant les ébats amoureux et procure ensuite des sentiments de satisfaction et de lien. Cette molécule, dite de l’attachement, est celle qui favorise le lien entre la mère et l'enfant au moment de la tétée. Des chercheurs du CNRS ont noté que chez les espèces animales qui s'attachent et sont monogames, l'ocytocine est envoyée dans le cerveau lors du premier accouplement. « Chez l'homme, le processus est le même et chez deux individus qui font l'amour, l'ocytocine est libérée dans leur hypothalamus où elle forme avec la dopamine le duo neurochimique du plaisir », note un chercheur).

[...] des rats polygames auxquels on injecte de l'ocytocine dans le cerveau deviennent monogames… [...] Sa production chez le bébé dépend des caresses qu'il reçoit. Pour que les récepteurs d'ocytocine se mettent en place dans le cerveau, il faut que le lien mère/enfant ait été satisfaisant. Toute manifestation de tendresse physique [...] fait aussitôt grimper son taux, ce qui augmente le plaisir et l'envie de vivre à côté de celui ou de celle qui les prodigue. «L'ocytocine est un antistress puissant qui a probablement un effet dopant sur le système immunitaire, explique Lucy Vincent, docteur en neurosciences, qui vient de publier Comment devient-on amoureux? (Odile Jacob). […] La psychiatre Kathleen Light, de l'université de Caroline du Nord, a montré que le niveau d'ocytocine augmentait chez l'homme et chez la femme lorsqu'ils s'embrassent, se touchent ou simplement regardent des films romantiques. [source]

Les endorphines sont des morphines endogènes, qui exercent également la fonction de neurotransmetteur. En cas d'orgasme, le corps est submergé d'endorphines.

Les endorphines apportent également le calme, soulagent la douleur et réduisent l'anxiété. Le sentiment de bien-être qu'elles procurent se traduit par une relation affective très forte que l'on ne veut pas interrompre. Vous pouvez maintenant parler, manger et dormir en paix. C'est l'amour attachement, l'harmonie complète. Un bonheur tranquille qui peut durer des années, si on passe à travers le sevrage de phényléthylamine. [source]

En résumé, la phényléthylamine est l’hormone de la passion, la dopamine un neurotransmetteur lié à la recherche du plaisir, l’ocytocine la molécule de la tendresse et les endorphines celles du bien-être.
Au bout de trois années, le corps s’habituerait à la phényléthylamine et ses effets iraient en décroissant. Les effets de la dopamine dureraient six ans au plus. Certaines personnes auraient du mal à vivre sans ressentir les sensations de cette hormone et de ce neurotransmetteur, ce qui expliquerait les ruptures quand le désir exacerbé et la passion n’y sont plus. D’autres, ont la chance (si elles se trouvent a[c]couplées avec quelqu’un ayant le même fonctionnement physiologique) de passer au cocktail plus simple de l’ocytocine et des endorphines. Pour l’ocytocine, son effet serait plus important chez la femme à cause de son lien avec l'œstrogène. --------- [suite]

mais le toucher demeure, pour les deux partenaires, la meilleure façon de conserver le niveau d'ocytocine nécessaire pour faire durer le couple. On pense même que l'ocytocine pourrait avoir un effet sur le vieillissement. Une étude a démontré que les personnes qui faisaient l'amour trois fois par semaine dans une relation stable paraissaient dix ans plus jeunes que leur âge ! [source]

On ne peut évidemment décrypter les comportements humains qu’à l’aide de termes de biochimie. Le psychisme a une importance fondamentale également. Reste que ces deux domaines sont intimement liés. Si une personne est déçue par son ou sa partenaire, cette déception entraînera un bouleversement hormonal et neurologique. Si une autre a besoin d’être toujours boostée, son comportement sera en lien avec une frustration chimique.
Tout ceci peut aussi éclaircir d’autres comportements.

La consommation d'alcool quand elle devient chronique et importante, provoque une angoisse et des douleurs du psychisme très importantes aboutissant le plus souvent à une dépression. Ce mécanisme est auto entretenu à partir d'une certaine quantité d'alcool dans le sang. […] Cette petite quantité d'alcool est suffisante pour induire au niveau du cerveau la fabrication de substances appelées les neuromédiateurs du plaisir et plus spécifiquement la dopamine. [source]

Autre information intéressante vis-à-vis des différences hommes/femmes au début d’une relation :

Les phéromones ou phérormones sont des molécules invisibles et volatiles produites par les glandes apocrines situées sous les aisselles, autour des mamelons et dans les aines. Inodores, les phéromones ne sont pas captées par la muqueuse olfactive mais par un second système de l'odorat, l'organe voméronasal. On a longtemps pensé que cet organe, très actif chez les animaux, ne fonctionnait pas chez l'homme. Plusieurs études ont prouvé le contraire. L'androsténol, un des composés de la sueur « fraîche » de l'homme et la copuline que l'on retrouve dans les sécrétions vaginales de la femme sont les principales phéromones sexuelles. Elles auraient de réels effets attractifs ou répulsifs entre deux personnes selon qu'elles sont compatibles ou pas. L'odeur d'une personne, si elle nous est agréable, nous permet de nous sentir bien et en sécurité, ce qui favorise le rapprochement. [source]

Autrement dit, l’exploration de l’homme vis-à-vis de ces phéromones a besoin d’être beaucoup plus intime.

La séduction est donc une affaire d’instinct, d’ego, d’hormones, de neurotransmetteurs et de plaisir. Le charme et l’attirance ont leur importance également puisqu’ils sont les catalyseurs. L’amour est une affaire d’hormones, de neurotransmetteurs et de bien-être sur la durée. L’ego n’a plus la même importance, l’instinct non plus. Le plaisir sera différent, entretenu aussi par des activités en commun, il se mêle au bien-être et devient confortable. Il n’y a aucune solution miracle pour faire durer la séduction dans un couple ; et parce que nous ne maîtrisons tous qu’une moitié d’échiquier, il sera impossible d’en trouver une.

Quelques pistes permettent de prendre moins de risque dans le registre des déception : être vraiment attiré et s’assurer que c’est réciproque (quelques fois après avoir appris à connaître l’autre, il ne s’agit pas toujours de coups de foudre), prendre son temps au début, avoir des affinités au niveau des loisirs et de la gestion du quotidien, avoir une vision commune de certaines valeurs, être en phase au niveau des envies sensuelles et sexuelles… ce qui peut paraître évident mais n’est pas toujours le cas. Souvent, on a tendance à penser qu’on va pouvoir changer l’autre ou, pire encore, s’adapter à l’autre. Une frustration s’ensuivra à plus ou moins long terme. Aujourd’hui beaucoup de gens recherchent le grand amour, ou l’amour tout court. Ce terme est ambigu, il n’implique pas une autre personne mais un fantasme : « je cherche l’amour tel que moi je le conçois ». Or la palette est large dans ce domaine car elle va de l’amour passion à l’amour pantoufle.

Quoi qu’il en soit, la séduction, qui fait donc de nous des êtres charmants et attirants, demande des efforts. Ils nous paraissent légers ou inexistants certaines fois, parce qu’ils sont en adéquation avec nos propres envies et attentes du moment, et plus lourds d’autres fois parce qu’ils sont en adéquation avec les envies et attentes de notre partenaire. Pour qu’un couple fonctionne, il faut que les deux partenaires n’oublient jamais que l’équilibre est une loi de la nature et qu’il n’existe pas d’être humain qui ne demande aucun effort pour réussir sa relation. On voudrait être aimé durablement pour soi-même, mais on ne peut être aimé durablement si on s’aime plus qu’on aime l’autre.
L’équilibre c’est 50% d’amour qu’on a pour soi-même, 50% d’amour que nous donne l’autre. C’est peut-être pour ça qu’on parle de moitié.

 


 

COMDAMNES A LA SEDUCTION A PERPETUITE [5]

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La première phase de séduction a changé de place dans le déroulement d’une relation. Ce chamboulement, qui a entraîné un décalage entre les attentes et les rythmes, serait-il l'explication des difficultés actuelles ?

Condamné à la séduction à perpétuité oui, mais il y a plusieurs manières de purger sa peine et de profiter de la vie. Le seul souci c’est que nous sommes tous humains et entravés par nos contradictions et notre passé. La spontanéité n’est plus vraiment à la mode et ceux qui s’y essaient se prennent une pelle à un moment ou à un autre. Ils deviennent souvent à leur tour des bourreaux involontaires formant de futurs bourreaux. Autrefois, c’était essentiellement l’enfance qui construisait la personnalité affective d’un adulte, aujourd’hui même les personnes les plus équilibrées peuvent se retrouver à terre parce qu’une histoire leur a fait perdre le sens de leur propre valeur. Certains de ces écueils pourraient être évités si chacun donnait ou recevait le premier baiser que lorsqu’une attirance réelle existe. Vous savez, cette émotion qui ne ressemble à rien et surtout pas à des pensées comme : « Pourquoi pas ? », « et une de plus ! », « peut-être qu’il apprendra à m’aimer ensuite… », « je me sens si seul(e), ça ne peut que me faire du bien », « j’ai envie de vivre un grand amour », « ça m’aidera peut-être à oublier mon ex », « je vais te la faire grimper au rideaux ».
Evidemment ça impliquerait des périodes d’abstinence incompréhensibles aujourd’hui, vu qu’on ne rencontre pas quelqu’un qui nous attire réellement à tous les coins de rue et que le sexe et les câlins se consomment comme n’importe quel produit industrialisé. Il est de bon ton de nos jours de ne pas être totalement imperméable aux rencontres rapides et aux aventures quand on est célibataire. D’ailleurs c’est une des tactiques de séduction qu’ont trouvées les femmes pour essayer de construire un couple. Se donner rapidement, s’attacher l’autre par l’érotisme et la sexualité et espérer que cette intimité permettra ensuite de construire une complicité. Le premier hic c’est que comme ce comportement est en train de se généraliser, les hommes qui le souhaitent n’ont plus qu’à consommer ce qu’on leur offre sur un plateau, puis passer à une autre. Du coup, celles qui sont plutôt pour la progressivité, celles qui ont besoin de se sentir appréciées pour elles-mêmes et d’apprendre à connaître celui qui leur fera l’amour, celles-là passent au mieux pour une perte de temps, au pire pour des coincées du cul. On notera la poésie de cette expression populaire qui qualifie maintenant toute personne ne montrant pas ostensiblement de l’attrait pour les plaisirs de la sexualité. Le second hic, c’est que dans le cas où l’homme s’attache effectivement, certaines vont finir par se rendre compte que celui-ci ne correspond en rien à ce qu’elles en attendaient et le lâcheront avec plus ou moins de délicatesse.

Penser que l’intimité sexuelle peut favoriser les affinités intellectuelles apporte son lot de désillusions. La progressivité ne met pas à l’abri des échecs, mais elle réduit les risques de déception. Cette fameuse progressivité dans la découverte de l’autre est, normalement, le laps de temps qui caractérise la première phase de séduction. Celle où on passe par les regards, les discussions pour en savoir un peu plus sur l’autre, les allusions, les subtilités, les boutades. C’est une période pendant laquelle on se cherche, on se teste et pendant laquelle la séduction est véritablement un jeu léger et plaisant parce que la notion d’engagement n’existe pas. Elle est aussi celle de la progressivité dans les contacts physiques, du frôlement l’air de rien à la première étreinte.

La durée de cette phase s’est écourtée considérablement aujourd’hui. C’est encore plus vrai avec la vulgarisation des rencontres internet. L’homo webiens cherche un(e) partenaire et il sait que les autres homo webiens présents sur un site de rencontre ont la même quête. A partir de là, se crée une atmosphère où la disponibilité immédiate de l’autre est considérée comme un dû. « Tu es là, c’est que tu cherches aussi, donc ne perdons pas de temps pour savoir si nous nous plaisons ». Dans ce contexte, la première phase de séduction est amputée d’une très grande partie de ses composantes. Dans la vie réelle, les choses sont légèrement différentes mais la vitesse est souvent de mise aussi. Il y a une raison assez simple qui explique ceci. Autrefois « on était avec quelqu’un » à partir du moment où on se fréquentait, on l’était encore plus dès lors qu’on était fiancés. De nos jours, « on est avec quelqu’un » à partir du moment où on a des relations sexuelles avec.
Tant que la frontière n’a pas été franchie, les uns et les autres ont l’impression de n’être rien ou de prendre le risque d’être supplanté par une autre personne plus insistante. Ou encore, d’être le jouet de quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il veut. [suite]

Le sexe est donc, souvent, ce qui constitue le début de la vraie exploration du ou de la partenaire. Il induit une sensation d’intimité trompeuse, érige et forge du même coup une barrière et une chaîne. Cette dernière métaphore suffit à elle seule pour cerner les difficultés qui s’ensuivent.

La séduction se met donc réellement en place qu’après l’accouplement. Or, et sans vouloir faire de généralité, les hommes sont de bien meilleurs séducteurs tant qu’ils n’ont pas atteint ce but. Et pour un peu, on pourrait même dire qu’ils sont normaux, normaux vis-à-vis du comportement des mâles des autres espèces animales. Les femmes, quant à elles, ont un besoin de sécurité et de sécurité affective avérées, autrement dit d’un engagement. Il y a encore quelques décennies, les femmes recevaient des preuves de cet engagement bien avant de former un couple et, de ce fait, la première phase de séduction permettait aux deux partenaires d’atteindre leur but atavique respectif en même temps.
Dans le schéma actuel, l’homme se retrouve avec une partenaire pour combler ses besoins sensuels et sexuels et ne voit pas l’intérêt d’anticiper sur du long terme ; la femme se retrouve avec un partenaire sans savoir s’il est celui qui saura lui donner la sécurité qu’elle recherche, autrement dit sans savoir ce qu’il sera susceptible d’être pour elle à long terme. Elle n’aura alors qu’une envie, celle de rechercher le plus possible la compagnie de son partenaire pour s’en faire connaître, pour apprendre à le connaître, et pour tester leurs affinités. La séduction devient alors pour elle un moyen de susciter les rencontres et de les prolonger. Si l’homme ne lui donne du temps qu’à doses homéopathiques, il la frustrera par rapport à son cheminement. Paradoxalement, si l’homme se montre plus empressé qu’elle, il la frustrera aussi dans ce même cheminement en essayant de raccourcir une phase qui est, pour elle, incompressible.

L’homme, lui, aura plutôt tendance à apprécier de plus en plus la compagnie de sa partenaire sans chercher plus loin, voire de prendre l’habitude de sa compagnie tout simplement. La notion d’habitude est une notion importante chez l’homme car elle est en relation avec celle du confort au sens propre du terme : ensemble de commodités qui rendent la vie quotidienne plus agréable. En général, il aura, de par son fonctionnement, essuyé moins de frustrations au début de la relation puisqu’il est moins demandeur. S’il en vit trop, la relation naissante n’est pas confortable et il aura tendance à la remettre en question rapidement. A l'inverse, si la femme est trop intrusive, elle ébranle une mécanique de confort où elle n’a pas encore pas sa place.

Evidemment, tout cela est beaucoup plus complexe et nuancé. Les femmes jonglent aussi entre des horaires de travail et leur propre confort aujourd’hui. La sécurité physique n’est plus liée au compagnon, les prédateurs naturels ayant disparus et la société ayant mis en place des moyens permettant de réduire les risques d’agression. La sécurité affective est elle d’actualité, elle a remplacé la sécurité tout court.

Et il ne suffit pas de respecter le rythme de l’autre pour faire durer une relation. La notion de confort inclut le mot agréable et ce qui est agréable, selon la définition du dictionnaire, procure du plaisir, est charmant et attrayant. Plaisir, charme et attirance, voilà trois mots qui vont bien avec le celui de la séduction. (à suivre…)

 


 

COMDAMNES A LA SEDUCTION A PERPETUITE [4]

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Car, il y a ce que nous avons, il y a ce que nous n’avons pas, et il y a ce que nous n’aurons jamais si on reste avec l’autre toute sa vie.

Il est plus facile de ne pas regretter ce que nous avions que de ne pas regretter ce que nous aurions pu avoir. Les chimères perdues d’un avenir non vécu sont plus complexes à assumer que la réalité puisque nous fantasmons plus aisément la beauté que la laideur. Il y a des tranches d’âges qui déclenchent cette peur de perdre la possibilité de vivre autre chose. Pour des personnes qui ont commencé une relation très jeune, elle peut survenir à l’approche de la trentaine. Quand se profile la fin de la vingtaine, on se rend compte d’un seul coup que le temps passe plus vite qu’on ne le pensait. L’approche de la trentaine amène l’ombre de la décennie suivante. Pour certains, la trentaine est une période où on doit profiter de la vie et la séduction fait partie des plaisirs inhérents. Ceux-là commenceront à se retourner une dizaine d’années plus tard, en se disant qu’ils n’ont pas grand-chose derrière eux pour le moment. Les femmes y étant encore plus sensibles que les hommes compte tenu du couperet de la ménopause.

La seconde tranche d’âge fatidique pour les couples, est aussi cette fameuse approche de la quarantaine. L’impression qu’il reste si peu de temps à pouvoir user de la séduction et donc à se sentir jeune et vivant, peut devenir une raison majeure de rupture. Même si les choses ont tendance à changer, rappelons que 3 divorces sur 4 sont demandés par la femme (chiffres de 2002). Certaines séparations sont justifiées mais souvent ces ruptures sont issues de l’envie de croire à nouveau au prince charmant ou à la princesse charmante. Elles sont issues de l’envie de revivre un peu de son adolescence perdue. C’est un moyen de renaître, de redevenir quelqu’un de tout neuf aux yeux d’un(e) autre. La séduction n’est vue, à ce moment-là, que comme une promesse de merveilleuses sensations. Oublié le fait que ce n’est pas si évident que ça de trouver un partenaire qui réponde à nos attentes, oublié le fait que cette séduction puisse être porteuse de déceptions cruelles, oublié le fait que même si on retrouve quelqu’un et qu’on vit un jour avec, on retombera forcément sur une part de routine et d’habitudes où la séduction n’aura plus grand place. Quelle est souvent la différence entre l’ex et nouvel amour ? Le dernier est un court ou long métrage que nous n’avons pas encore vu. Une toile blanche sur laquelle on peut projeter nos désirs, nos envies, nos aspirations.

La séduction a perpétuité existe donc parce que le couple n’offrent plus la pérennité et la sérénité d’autrefois. Elle existe aussi parce que le désir de plaire a toujours été là et que les barrières qui l’entravaient sont tombées. Et enfin, elle existe parce qu’elle est pratiquement indispensable pour pouvoir former un couple, ou plutôt des couples, au cours de son existence. Ceux qui la méprisent, réduisent considérablement leurs chances de vivre une histoire avec quelqu’un. Ceux qui ont souffert par elle, deviennent méfiants et fermés, ne sachant même plus être eux-mêmes avec qui que ce soit. Ceux qui l’adulent, papillonnent de fleurs en fleurs, mais ne sont pas eux-mêmes pour autant puisqu’ils ne montrent d’eux que ce qu’ils veulent montrer. Ce n’est pas ce qu’ils sont qui attirent, mais seulement ce qu’ils paraissent être. [suite]

Qui les apprécie pour toutes leurs qualités personnelles ? Qui compose avec leurs défauts ? Qui est prêt à les réconforter lorsqu’ils doutent ? Qui continuera à les voir de la même façon lorsqu’un nouveau cheveu blanc ornera leur tête ou que leur ventre commencera à s’affaisser ? Qui les prendra dans ses bras lorsqu’ils pleureront ou lorsqu’ils auront peur ?

« Mais je ne pleure jamais et je n’ai peur de rien. »
Cette sérénité sera donc à l’épreuve de l’angoisse qui naît à cause d’une douleur persistante localisée aux alentours d’un organe vital ? Ce détachement vaincra les émotions qui peuvent être engendrées lorsqu’on apprend qu’on est atteint d’une maladie incurable ? Cette légèreté sera un rempart contre le miroir lorsqu’il renverra l’image d’un vieil homme ou d’une vieille femme ?

Pour le meilleur et surtout pas pour le pire. Mais le pire, ce ne sont pas les engueulades, les disputes, les bouderies qui peuvent survenir au sein d’un couple. Le pire, c’est ce que tout être humain est amené à vivre un jour : maladie, deuil, accident ou tout autre évènement nous laissant désemparés, affaiblis et bien peu séduisants. Le pire on l’aura forcément, à moins d’être un orphelin n’ayant aucun ami et jouissant d’une santé de fer qui ne s’éteindra que durant un sommeil profond. Le pire, la plupart d’entre nous le vivrons aussi quand la vieillesse deviendra un inconfortable mode de vie imposée par notre horloge biologique.
Quelle importance aura la séduction dans ces moments où nous ne pourrons plus être que nous-mêmes ?
Quelle importance aura l’amour tranquille et entretenu à coups de concessions et de tendresse ?
N’importe quel médecin confirmera que les personnes malades - ou âgées - en couple, vivent plus longtemps que celles qui se retrouvent isolées. Quel futur sommes-nous en train de nous forger à force de vouloir oublier qu’on est biodégradables ? La plupart des gens rétorqueront que justement, c’est pour ça qu’il faut en profiter au maximum tant qu’on est jeune et qu’on a la santé. Logique dans un monde qui sacralise l’instant présent.
La soixantaine ressemble à l’entrée d’un futur brouillardeux et hasardeux, mais un brouillard dans lequel on devra peut-être continuer à vivre pendant 10, 20, 30, voire 40 ans. Soit presque autant d’années que celles consacrées à profiter de sa « jeunesse ». [Suite du sujet]

 


 

CHER PETIT PAPA NOEL...

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Et ça y est, nous y voilà presque ! La dernière ligne droite avant les fêtes de Noël. La période la plus appréciée des commerçants et hypercommerçants, bref la plus appréciée de tous ceux qui s’émerveillent grâce aux « comptes » de Noël.

Noël c’est un sapin, des guirlandes, des chants. Noël c’est aussi une fête religieuse. Si, si, vous pouvez me croire sur parole. Et Noël c’est surtout des cadeaux. Des cadeaux en veux-tu en voilà pour les enfants, tant et tellement que des fois ils ne savent même plus quoi en faire. Sans compter que, et ceux qui ont ou ont eu des jeunes enfants le savent, ils leur arrivent de mieux s’amuser avec les cartons et autres emballages qu’avec les jouets eux-mêmes.
Mais il n’y a pas que les enfants, il y a aussi, nous ! Les grands, les adultes, on aime les cadeaux aussi nous, et les déballer avec délectation…

L’année dernière j’ai eu… rien. Remarquez que ce qu’il y a de bien avec le rien c’est que, d’une part ça ne dépare pas avec la déco de la maison et d’autre part ça n’a pas besoin de pile. Mais c’est normal que j’ai rien eu, puisque je n’avais pas fait ma liste au Père Noël. Donc pour 2005, je ne me fais pas avoir et je m’y prends tôt pour pouvoir voir des jolis paquets enrubannés sous mon roi du salon (ex roi des forêts et futur roi des poubelles).
Pis des fois que mes lecteurs se cotiseraient pour m’acheter tout ça, ça sert à ça Noël après tout ! A croire au Père Noël.


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